Le fait que -- longtemps, je croyais mon bonheur utile pour les autres -- a
été, jadis une foi forgée dans l’airain le plus solide, naguère retournée aux
forges, liquéfiée, dissoute. N’exister que dans le regard paternel – toujours
fuyant – puis dans les entrelacs tortueux des amants de hasard, fut un
calvaire. Nul doute qu’en bon chrétien, ce chemin ne menait qu’au bonheur
partagé. La chose étant, celui-là – croisé voici deux ans maintenant –
mériterait d’être nommé (un nom permettant de distinguer le particulier au sein
d’une obscure masse).
Question : son vrai nom ou un alias ?
Ici, il sera nommé Kibō.
[Kibō] peut se transcrire par 希望 : "espoir" en Japonais.