Malik* ? Une
idée d’abord, envisageable. En vain chercherait-on une explication…
Pour le moins, une cause, sa conséquence ? En vain. Le bruyant garçon du
café, en deux ans, est devenu un prince.
Au cœur de cette nuit-là, nus, nos envies se mêlent.
Malik, allongé, un songe et moi sur lui, une chimère, disloqué. Ses
muscles juvéniles ondulent sa peau duveteuse. Mon roi, nu, m’enveloppe
de la myrrhe, de ses encens. Mon roi, nu, m’emplit.
*Malik, en Arabe, est celui qui possède, le roi.
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