Au
début, un manque…comme une absence. Un vide en fait qui se meut peu à
peu en une envie affamée, vorace, un urgent besoin de savoir :
Che-Nen aurait-il laissé ici-bas une trace…comme un signe. Serait-il
possible que ce cygne-là fut ce signe-là.
Ont-ils,
lui et lui, le même regard abyssal, le même sourire un peu gêné, la
même voix voilée par un peu de tabac ? Ont-ils, l’un comme l’autre,
cette nuque sauvage, fragile, presque friable, comme tracée au gré d’une
fêlure ? La même urgence de vivre ?
Serait-ce
possible, à vingt-deux ans de là, de revoir Che-Nen – ou son reflet,
juste un reflet, s’il vous plait – dans son regard…un de ses gestes
peut-être ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire