Je t’aime, je t’aime, je t’aime : ce murmure le laisse indifférent, je le sais. Aussi je le tais.
Ô mon amour, je ne veux que toi : me dessine un sourire poli.
Si tu veux, on peut se revoir ? Il repart, anonyme.
Mes
oreilles vident les mots. Tous ces amants, occupés à mon corps,
accentuent mon exil au monde. De l’un à l’autre, j’erre. Prémices déçus.
Tous mentent. Seul, donc. Encore.
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