mercredi 18 septembre 2013

09 - No man's land

p355











Je t’aime, je t’aime, je t’aime : ce murmure le laisse indifférent, je le sais. Aussi je le tais.

Ô mon amour, je ne veux que toi : me dessine un sourire poli.

Si tu veux, on peut se revoir ? Il repart, anonyme.

Mes oreilles vident les mots. Tous ces amants, occupés à mon corps, accentuent mon exil au monde. De l’un à l’autre, j’erre. Prémices déçus. Tous mentent. Seul, donc. Encore.

Aucun commentaire: