
Une
vieille habitude ? Un simple réflexe ? Des bribes de souvenirs
inconscientes ? L'heure approche, ma queue gonfle. Par instants, de ses
odeurs détournent mes narines. Des textures de sa peau avivent ma
langue, je salive.
A
l'heure convenue, le train immobilisé décharge ses passagers. Mon corps
en alerte résiste à cette houle humaine. Enfin, Maki met pied à terre,
là-bas. Nos regards se cherchent, se trouvent, s'accrochent et se
suffisent. Mon sexe raide déforme ma braguette, explose les conventions,
bat quelque hésitation, anéantit mes dernières réticences.
Maki revient. Pour seulement huit jours ? Peu importe, il est là ! Et moi à son côté, fier.
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