Après, il s’enlaidit, toujours. Inconnu, mes mains et mes ondulations ont tenté – à titre purement provisoire, toujours – d’en espérer des contours connus. Toujours décevante, cette démarche : le quidam désespère ma mémoire. Dès son plaisir abouti, il devient laid, donc.
En
cette fin d’après-midi, autre chose a poussé ce quidam dans mon lit.
Peut-être l’absence lancinante de Farid, mais pas seulement. Cette
douceur printanière sans doute… La même que…
Mars
1990. Che-Nen, le premier, m’aime. Il en pleure. Là, sous mes yeux,
s’écoule une tendresse jusque-là inconnue. Une même douceur précoce du
printemps nimbe alors chaque instant éprouvé, les momifie patiemment un à
un. Inutile archéologie que de tendre mon visage au soleil : Che-Nen
est bien mort. Putain de soleil qui m’empêche d’y croire.
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