En
cette fin d’août 2014, les mots de Malik surgissent du passé tels des
corps de l'épais brouillard d'un vestiaire : ils me distraient d’un
présent atone, m’étonnent aussi. Sur ses raisons, Malik se tait. Mais ce
silence me sied.
Telle
la courbe d’un boomerang, une course débutée en 1990 semble s’éteindre.
Che-Nen, Bruno, Malik, moi…Le boomerang est une arme mortelle pour qui
en connait l’usage. Tels les mots et les souvenirs.
Seuls
survivants d’un âge oublié, nos vies se croisent à nouveau. Nos mots
parviendront-ils à tisser les liens d’une amitié renouvelée ? Vague
envie. Mais chut ! Il doit tout ignorer de son importance à mes yeux !
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