23h00.
Usé, Maki me rend la clé. Au dernier bagage descendu, il tente encore
de me retenir... Mais non. Les plaies – à peine cautérisées par les mots
– bâillent encore et, douloureuses, obligent à l'exil.
Après
le dernier mot entendu, le silence angoissant de cette pomme incertaine
dont on suit la trajectoire sans espoir de la maitriser. Le public se
tait, médusé par tant d'audaces. Une fois la porte refermée, seules
demeurent les étoiles. Elles guident mais secrètement on espère qu'elles
soient partagées. Qu'il reste entre ces deux pôles repoussés une
communauté que peut-être le temps pacifiera.
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