Une
silhouette dans la pénombre du couloir s'éloigne. Jalouse sans doute,
la nuit la mange. Mais le bruit mat de son pas sur le carrelage encore
retentit. Et dans ma tête.
Epuisé
par son travail, il regagne le monde par ce couloir obscur. Une
douleur, là. Une rougeur, ici. Son passage parmi moi laisse des traces
fragiles. Le son de son plaisir lui aussi s'estompe.
Seule reste son odeur. Et moi seul au milieu de cette âcreté des aisselles. J'aime quand tu te rases.
Et il s'était rasé tous les poils de son corps. Et son corps nu
s'échappe ce soir dans le couloir, tard. Tard cette nuit, Farid repart.
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