lundi 14 avril 2014

02 - Parti



couple6


Une silhouette dans la pénombre du couloir s'éloigne. Jalouse sans doute, la nuit la mange. Mais le bruit mat de son pas sur le carrelage encore retentit. Et dans ma tête. 






aisselle

Epuisé par son travail, il regagne le monde par ce couloir obscur. Une douleur, là. Une rougeur, ici. Son passage parmi moi laisse des traces fragiles. Le son de son plaisir lui aussi s'estompe.
Seule reste son odeur. Et moi seul au milieu de cette âcreté des aisselles. J'aime quand tu te rases. Et il s'était rasé tous les poils de son corps. Et son corps nu s'échappe ce soir dans le couloir, tard. Tard cette nuit, Farid repart.

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