jeudi 24 avril 2014

03 - Un con nu (partie 1/3)


toit





Cet été ment. Epier les rumeurs de la ville, espérer une rencontre. Mais ces rues sont vides. Cette ville ment, injurieux écho d’un passé qui me malaucoeure toujours. Je la déteste. Fou de Che-Nen, plein du pouvoir enivrant de ma trentaine, ce printemps 91 ne trompait personne et surtout pas moi : le monde à mes pieds, offert, aimant, amant, enivré de cette jeunesse mature.



Cette chaleur du printemps y ressemble, à cet été-là. Les nuits douces paraissent propices aux proximités. Mais cette saison fabule. Ses rues vides mentent. Ecœuré, je la déserte.
banc

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