Cet
été ment. Epier les rumeurs de la ville, espérer une rencontre. Mais
ces rues sont vides. Cette ville ment, injurieux écho d’un passé qui me
malaucoeure toujours. Je la déteste. Fou de Che-Nen, plein du pouvoir
enivrant de ma trentaine, ce printemps 91 ne trompait personne et
surtout pas moi : le monde à mes pieds, offert, aimant, amant, enivré de
cette jeunesse mature.
Cette
chaleur du printemps y ressemble, à cet été-là. Les nuits douces
paraissent propices aux proximités. Mais cette saison fabule. Ses rues
vides mentent. Ecœuré, je la déserte.
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