Il
doit être écrit quelque part – est-ce sur des tablettes ancestrales ou
sur de vieux parchemins poussiéreux ? – que rien ne me sera épargné lors
de mon passage sur cette Terre. Ni celui-ci qui m’écorche de son ongle
au lieu d’une caresse. Encore moins celui-là qui n’en peut plus de me
plaindre d’être si bas descendu. Et que dire de cet autre qui me juge –
quoiqu’il s’en défende – me taxant d’immoralité au prétexte que mes
amants ne deviendront jamais des maris.
Qui
sont-ils, ces censeurs ? Des gens, bien-pensants, tout comme il faut.
Rangés, tranquilles. Sans surprise. Prévisibles. Des cons. Je méprise
les cons. Je hais leurs certitudes, insultantes, blessantes.
Meurtrières.
Combattre.
Devenir vindicatif. A quoi bon ? Ou alors adopter – Genet l'a fait en
son temps, non ? – une esthétique de la violence. Seule une émotion esthétique peut s'opposer à l'absurdité de ces certitudes. Ma réponse, donc, anéanti.
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