
Une
fois le corps conquis, le mogwaï te mange ton image. Et ta transparence
te trahit. Le regard de l'Autre te transperce, te juge, t'humilie. Et
tu supplies l'instant de te retrouver seul d'arriver au plus vite. Et
une fois face à ton propre miroir, tu te brises en mille larmes. Et tu
n'oses bouger, de peur de marcher sur ces morceaux coupants.
En abattant mes défenses, le mogwaï a tué mon image. Et en tuant mon image, mon reflet.
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