Un
seul visage pour Che-Nen ? Des sourcils épais et noirs tentaient
vainement d'empêcher son regard de déborder. Subtil mélange des
souffrances de l'enfance et des espoirs à-venir de l'adulte, sa
frimousse renouvelait constamment les reflets du monde.
Jamais
je n'ai eu l'occasion d'observer d'aussi près, aussi longuement – des
après-midis entiers parfois – pareil kaléidoscope. Oui, ses yeux – tamis
ténus – filtraient son âme de la réalité. Et les frêles ailes
frémissantes de son nez respiraient des rêves improbables.
Et les rives
de ses lèvres se rapprochaient de temps à autre à la naissance d'une
idée devenue son.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire