Rien ne faisait obstacle. Ni le vent. Ni la pluie. Ni la boue. En cette rentrée de septembre 91, je laboure du regard le moindre recoin de ces remparts, à la recherche de Che-Nen. Ne l'y vois pas.
Aucun regard ne fera obstacle. Ni celui, moqueur, des autres rôdeurs. Ni celui, désapprobateur, des passants. Je le retrouverai ! Lui déclarerait mon amour incommensurable. Lui en expliquerait l'au-delà de la limite.
Des après-midis entiers, gardien vigilant de cet Amour, je scrute les
horizons. Parfois de bon matin, j'écume son quartier. En vain chaque
fois. Et chaque fois semblait une éternité. Etiolé sur place, peu à peu.
Sans espoir de le revoir.
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