jeudi 12 avril 2012

19 - 碰钉子 (pèng dīng zi)

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Halètements excitants, dos noueux, fessier tendu : tout chez lui chassait la morosité que m'imposait le mogwaï. Une fois la capote jetée, c'est lui qui a voulu mon 06. Deux jours après, Stéphane évoquait déjà notre future vie commune ! Ne pas mentir aux autres ni à soi – une règle enseignée par Carmello.







streap



Donc la semaine suivante, la sonnette de l'appartement retentit. Café, petits gâteaux, musique de fond : tout est prêt pour lui assener la nouvelle. « J'ai quelque chose à te dire » : le beau Stéphane m'a écouté jusqu'à cette phrase fatidique. Après, mes mots n'avaient plus vraiment d'importance car il ne les écoutait plus.









rangPoli, en silence, il a attendu la fin de notre conversation. Vers 17h00, a pris congé, a promis de réfléchir et de me rappeler le lendemain. J'attends encore. Bien-sûr. Evidemment. Une fois la porte refermée, affalé, terrassé, étendu nu sur le sol. Oublier tous ces cons qui vous claquent les portes au nez, vous enferment dans des prisons bien plus pénibles. Ceux qui vous exilent des rangées bien alignées de leurs cohortes de bien portants.


Essuyer un refus peut se dire [ pèng dīng zi] en Chinois :
碰钉子 pèng dīng zi

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