[…] Bambou
dans tes yeux absents se dévoilent
Bambou
des fièvres aux moiteurs tropicales
Bambou
quand tes pupilles se dilatent
Bambou
l'eau trouble des étangs s'y miroite
la saison des pluies est passée
Bambou ne pleure plus
elle s'est vite consolée
tous les silences de Bambou
hurlent dans ma tête et me rendent fou […]
dans tes yeux absents se dévoilent

des fièvres aux moiteurs tropicales
Bambou
quand tes pupilles se dilatent
Bambou
l'eau trouble des étangs s'y miroite
la saison des pluies est passée
Bambou ne pleure plus
elle s'est vite consolée
tous les silences de Bambou
hurlent dans ma tête et me rendent fou […]
Serge Gainsbourg, 1981, Amour, année zéro
Il
se tait depuis si longtemps que seuls les vents raisonnent encore,
porteurs de peu de chaleurs. Tant de déserts conquis, tant de lacs
franchis, en vain ! Quelle utilité ces atlas tracés si la moindre
croisée me désoriente ?
« tous les silences de Bambou hurlent dans ma tête et me rendent fou »
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