A
marée haute, la plage se réduit à une portion congrue. Peau de chagrin
en ce week-end du 15 août ! La faune nantaise régionale s'y donne
rendez-vous, patchwork informe de corps nus, d'odeurs variées. Quelques
vaines exclamations affectées rivalisent avec les pleurs des goélands
planant dans l'azur, au frais.
Surprise :
à peine allongé, une ombre se penche sur ma figure, trouble mes
paupières closes... Yopé et G........ ! Leur week-end à Noirmoutier
coulé, échoués involontaires, ils m'invitent à rejoindre leurs
serviettes. Choisir avec goût les mots. Retisser un lien lâche depuis
son départ. Ne plus se savoir seul au monde rassure l'homme de 52 ans qui pleure si souvent dans mes miroirs.
« Alors.... ??? »,
me demande Maki, le lendemain, l'air graveleux. Et alors quoi ?
Ben...rien ! Rien vu, rien comparé, rien maté ! Comment lui expliquer
que les émotions nous ont vêtu du voile le plus pudique qui soit : la
nudité.
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