Ha* me dit d’attendre. Qu’il commence ses études, oui mais il ne deviendra pas médecin. Pour moi, il veut être chercheur. Pour me guérir*.
Je lui souris tristement. Je sais mon mogwaï si rétif au vaccin...
Néanmoins l'idée est belle : lui seul, si jeune encore, embrassant du
regard ce champs de batailles noirci par les millions de cadavres, tous
regrettés.
Son
enthousiasme me plait. Et une certaine naïveté aussi – aux confins de
la candeur. Le temps joue contre nous. Contre moi en tout cas. Et il ne
le sait pas encore. Il doit encore apprendre à regarder le monde. Pour
l’heure, il se contente de le vivre. J’aime Ha, il cultive mes champs
d’espoir.
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