Ezio. Ainsi Ha* me surnomme-t-il parce que j’y joue depuis cet été. Ezio
Auditore. Comme lui, du haut d’une tour de Moyen-Âge, je synchronise le monde
en appuyant sur ce triangle vert. Rien ne m’échappe de ce qui se produit. Ni ne
m’étonnera plus. Témoin solitaire du bonheur de mes frères. Ha* a trouvé cela « trop beau !».
Contemplé, imaginé, Ha* fait écho à Che-Nen, certes. En des gestes doux, tendres
assurément, une savante construction prend forme avec son premier amant.
Au-delà de l’émotion de la « première fois », plus rien n’existe
vraiment. Ne pas y être exclut le reste de l’Humanité. Et moi.
Exilé donc* – en spectateur vigilant, comment m’y prendre pour
éviter à l’un les erreurs de l’autre ? A l’écart toujours mais cet
écart me sauve : à eux étranger, une protection nécessaire contre cette
nostalgie qu’ils m’engendrent. Mes tristesses ne peuvent pas – ne doivent pas –
avoir l’importance de son bonheur. Cela ne serait pas dans l’ordre des choses.
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