Comment
a-t-il dit cela ? La voix douce, les mots cruels. Par la fenêtre, un
soleil franc et généreux masquait mal le noroît. Glacial, tout : la
pièce, le ton, son sourire. Même son regard, habituellement si noisette,
s'était teinté d'une noirceur assassine.
Il
tentait de m'expliquer que je pouvais trouver un autre partenaire. Que
l'attendre serait l'idéal mais le plus long des choix. Qu'il changerait
de cap. Peut-être même rentrer à Madagascar !
C'est
effrayant, la lenteur avec laquelle les choses se désagrègent. Rien ne
semble se modifier. Ce n'est qu'après d'infimes secousses, accumulées
les unes aux autres, qu'un jour une fissure fait jour.
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