
L'aube
désormais perçue comme un espoir, abolit peu à peu ces anomalies. Comme
pour se rassurer, le corps se rapproche de ceux – forcément ancestraux –
de l’adolescent. Reviennent alors en mémoire ces instants-clés,
intactes étapes sans lesquelles la course eût été impossible.
Des
instantanés fugaces, éphémères, instables. Un sourire carnassier
accroché au visage de celui-là qui sortait de sa douche, conquérant le
monde. Un regard d'yeux verts écrasant de beauté observé de trop près.
Un dos juvénile ciselé par une enfance douloureuse.
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