
L'après-Che-Nen a donc été vécu comme une transformation. D'abord, j'ai dû versé toutes les larmes que tous les pédés du monde, depuis des siècles et des siècles d'oppression, n'ont pu verser...au moins deux océans Pacifique !
Ensuite je me suis mis – lentement mais sûrement – à boire. En moyenne, trois bouteilles de bourbon four roses par semaine. La collection impressionnante de figurines de plomb que j'ai !
J'étais
anesthésié. Convaincu que ma jeunesse d'alors résolvait tout. Et de
fait, elle trouvait chaque fois une solution aux problèmes qui ne
manquaient pas de se poser.
Nous possédions, dans un coin du bâtiment où notre logement se situait, une petite chambre inoccupée. Un temps, il avait été question d'y héberger (à sa demande car il voulait fuguer) Che-Nen. Du coup, elle devint mon repère. Que n'ai-je passé de soirées, à me rouler par terre, alcoolisé, lamentable loque humaine, chialant jusqu'à la moindre goutte.
Nous possédions, dans un coin du bâtiment où notre logement se situait, une petite chambre inoccupée. Un temps, il avait été question d'y héberger (à sa demande car il voulait fuguer) Che-Nen. Du coup, elle devint mon repère. Que n'ai-je passé de soirées, à me rouler par terre, alcoolisé, lamentable loque humaine, chialant jusqu'à la moindre goutte.
Même son sourire narquois d'alors ne me conscientisait pas. Je la traitais de salope. Parfois intérieurement. Parfois de vive voie. Elle se drapait – rôle si aisé – dans sa dignité de mère bafouée. Une fois de plus, ce sont les enfants qui m'ont réveillé.
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