
De
ce mois d'octobre 92, les mercredis après-midi devinrent un rituel.
S'installa peu à peu comme une paix intérieure, sorte de prises d'air
après une longue apnée. Après avoir épuisé nos corps dans un réduit des
toilettes, de longues
conversations fatiguaient nos esprits sur les
banquettes du sous-sol de l'université de Lille III. Il semblait heureux
de me connaître. Le désespoir de Che-Nen s'éteignait lentement. La
question d'une vie commune fut même évoquée.
En mai, les examens sonnèrent le glas.
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