2H me sait amoureux de lui. Bien plus tard,
au détour d'un aveu, il se dira flatté mais désolé. 2H, l'hétéro
idéal : une splendeur parfois brutale, un peu niaise, toujours simple.
Pour l'heure, on ne cause pas, on vit les choses et ce soir, c'est la
fête !
Enfin
habillé, nous descendons à la cuisine. Sa chambre se referme sur mes
regrets. Isolé de ces odeurs musquées, l'escalier est interminable.
Chaque marche, une souffrance qui m'éloigne de ce lit tant convoité.
Hotel California, rengaine nostalgique, égraine sa vaine ballade. Dans
quelques semaines, il partira pour Strasbourg. Une belle l'y attend. En
fin de compte, l'escalier n'est qu'un purgatoire.
Dehors,
le soleil donne et les bières fraiches nous offrent l'illusion que nos
vies seront sans fin ni heurts. Puis ce soleil décline enfin en une
logique qui encore nous échappe . Nous rejoignons des potes avec qui passer cette soirée d'enfer, si prometteuse en filles ! Eux en rêvent, et moi avec.
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