Notre
amour brouille nos regards. Mes 52 ans n'en peuvent mais. Ma volonté
sombre dans ses 48 ans. Nous sommes là (52+48= 100, n'est-ce pas?) en
sang à s'attacher le cœur. Une torture qu'aucune de vos eaux ne lavera.
Maki vient de repartir.
Alors
on se rattache. A ce qui passe – à Vous, par exemple. Familiales,
sociales ou amicales, mes obligations, toutes trop fades désormais,
lassent. Chaque fois, ré-apprendre vos lois, une à une. Partager de
nouveau mon parcours avec vous. Quand bien même vous exigez chaque fois
que j'en écarte le chagrin. Maki vient de repartir.
Il
avance comme il peut, notre Amour. D'un pas un peu patin, hésitant,
flageolant parfois. Il brave vos éléments déchaînés. Dans votre tempête,
il se forge un destin. Lui et moi. Lui avec moi. Ensemble nous goûtons
la même eau. La nôtre, entendez-vous ? La nôtre ! Maki vient de
repartir.
Malgré
vos règles. Malgré nos entorses. Malgré les cons, les continents, les
contingences. Malgré tout. Ce vieillard de 100 ans y résistera
néanmoins. Même si Maki vient de repartir.
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