L'autre
jour, un bras de fer se propose. Une manière comme une autre
d’appréhender un monde adulte fuyant encore. Ces défis importent
beaucoup aux gamins aussi je ne les refuse jamais. Mais là, j'hésite. Le
dernier m'avait, il y a deux ans, coûté – outre une défaite – beaucoup.
Muscles fondus...effets secondaires du mogwaï...
Indésirable
mais pas exactement irrémédiable. Question de volonté. Piqué au vif par
cette cuisante défaite, amplifiée par un ventre de plus en plus
proéminent qui faisait rire beaucoup à mes dépens... Avec la régularité
d'un métronome, je me bouge depuis quelques mois : soulever des poids,
marcher, arrêter de fumer, faire beaucoup l'amour, cuisiner simplement.
Piqué au vif. 50 ans, soit. Vieux ? Jamais !
En
14 mois, 5 kilos perdus, histoire de revenir à un poids correct. Mon
ventre s'est aplati, affermi. Mes cuisses modelées. Mon fessier se
sculpte peu à peu enfin. Lorsque je me regarde dans le miroir, je
m'admets de nouveau. Et sur la plage, cet été, nu parmi les nus, j'ai
brillé ! Ni Scharzy, ni Rambo : juste moi, enfin (re-)devenu acceptable.
Et
le gamin de l'autre jour, si impressionnant ? Mangé ! Digéré !
Déféqué ! Vert de rage, l'ado fanfaron ! De nouveau fort, je suis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire