
Mon corps s'évacue, se vide, s'évide. Autour, chaque chose jusqu'ici si pleine, ne s'inscrit plus qu'en creux. D'ailleurs tout devient creux, vide. Moi même, ne suis que contours. Le monde est devenu illogique.
Anarchisé par la soudaine absence paternelle, tout fait peur. Le monde devient subitement absurde, abstrus, abscons, m'entraine dans un simulacre insensé, aberrant, monstrueux de sa réalité. Je désapprends.
Les
règles élémentaires volent en éclats. Eviter le vide ? Se remplir avec
des "touts" alors : des alcools, des larmes, des rages, des spermes...
Et emplir tous ces creux qui me déséquilibrent par : des vomissures, des
larmoiements, des éjaculations, des colères. Tout, tous, n'importe
qui-quoi. Quatre ans durant. Laisser au corps la responsabilité du
reste. Lui saura dire stop ? Sinon, ben...pas grave : de toute façon, le
monde ne vaut plus rien !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire