Julien
m'avait répondu au questionnaire de Proust par ces mots : « Pour ta
réponse 3, si tu as un peu de temps, assieds-toi, je t'explique ». La
réponse 3 ironisait sur l'existence des femmes. Personne ne pourra lui
nier son esprit d'à-propos. Le Julien, là, il possède une sorte de
perfection.
Ecrire
sur lui s'entend donc comme une tentative de distanciation : s'en
éloigner, s'en détacher, s'en séparer. M'éviter absolument de prendre
des coups, de sombrer dans une idiote admiration béate. Tels des soleils
redoutables, ces sortes d'hommes-là me blessent. Trop de perfection
m'insole.
Quoi
de plus ont-ils ? Des regards posés sur eux qu'ils aimantent. Des
amants qui les regardent, hypnotisés par cette parfaite insolence qui
fait leur carapace. Ces hommes-là irradient. S'approcher d'eux, dans
l'espoir d'échapper au labyrinthe du quotidien, tient de la folie.
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