Déjà
que l'orgie de rouge et de blanc confine à l’écœurement. Pas de
guérison en vue pour la légendaire cécité occidentale durant la trêve
des confiseurs : les vitrines chics justifient les hypermarchés de la
mal-bouffe, l'orgie des cadeaux camouflent mal les files d'attente
devant les Restos du cœur.
Avalanche
de mauvais goût assurée quand les gays s'en mêlent. Le Père Noël
stigmatise toutes les frustrations, les cauchemars, les angoisses, les
traumatismes de chaque enfant. Le débonnaire « Oh-oh-oh » sonne pour
certains comme une oraison funèbre, l'assurance de revivre des souvenirs
pourtant si péniblement enfouis.
En
cette période compliquée, on aurait apprécié un Noël simple : le sapin,
ses boules, ses guirlandes, des enfants, leurs cadeaux, les parents, la
famille...de la neige ? Même pas cette année ! De grandes folles
idiotes s'esclaffent sur le mot « boules ». D'autres s'étouffent au mot
« famille »...
Aussi, pour combler ces vides, ici, un combat. Et un seul vœu pour 2013 :
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