De ceux qui du rivage observaient mon naufrage*, un seul a su me sauver. Nul doute, sa permanence*.
Ses mots bleus. Des doux gestes. Son regard entêtant. Ses yeux,
acharnés à la fouille, vrillés sur moi : autant de cordes jetées pour me
rattraper.
Absent
pourtant. Si loin – parfois mon corps s'en tord de douleurs. Mais
tellement là. Inconnu de Che-Nen dont il sait néanmoins l'importance, à
mes rites funéraires présent. Avec moi – en moi, donc – lors du voyage
imaginaire mais nécessaire à Ishigaki*, Maki, solaire, toujours là – lui – au quarantième jour de la Tristesse sur Terre.
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