49 - Mercredi 17 avril 2013 (partie 2/2) : restaurant
Le Croisic peine à sortir de cet hiver. Depuis sept ans que tu me les promets, j'adore ! Peu
de clients dans ce restaurant. Maki savoure ses moules-frites. Tout va
bien. Le port lui-même, exsangue de ses rares touristes de Pâques,
semble bien aller aussi. Les patrons sont aimables, pas encore sous la
pression estivale. Le
plat est bon. Maki se régale. Dans l'après-midi, nous avons flâné sur
le port. Tel un gamin, Maki a voulu ça...et ça...et puis ça aussi. Cela
lui a fait plaisir. J'aime lorsqu'il est heureux. Son bonheur est le
mien.

Le trouble de ce matin* se dissipe à la faveur de cette nuit un peu fraiche. Tout semble aller très bien. Il a quand même fallu que j'attende sept ans !
Il dit ça en se suçant les phalanges pleines de crème. Il dit cela. Il
ne dit que cela. Rien d'autre. Il se régale vraiment, sourit. Ses joies
d'enfant lui sculptent – ainsi je les entends – un corps idéal. Je
l'aime. La vie ne serait donc que cela : acheter, déambuler, consommer,
causer. Tout en surface. Mais qui est donc vraiment ce Marco* ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire