Néanmoins,
j'ai repéré son regard furtif vers moi. Du coup je gare ma voiture dans
une rue adjacente et je reviens roder autour de la sienne, à pied. Ce
manège a duré jusque 01h30 du matin... Il osait pas en descendre et moi
je n'osais pas trop m'en approcher. C'est peut-être la fatigue qui l'a
décidé à me suivre dans le parc.
Arrivé
au pied d'un pin, là où la nuit nous confondrait à coup sûr, je me suis
arrêté. J'ai entendu ses pas de plus en plus proches ; sa main
caressante sur mon épaule droite. Je lui ai fait face, me suis mis à
genou. Il a débouclé la ceinture de son jean que j'ai fait glissé sur
ses cuisses.
Nous
avons terminé la nuit dans mon lit. C'était le samedi 14 avril 2007.
Jamais je n'aurais cru fêter, hier, un quatrième anniversaire pour notre
couple. Cette rencontre d'un soir qui dure, dure, dure, m'a rendu l'âme
d'un combattant.
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