mercredi 23 mai 2012

27 – Compliquées, les choses !

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Au départ, on a un simple bobo. Rien de grave qui puisse justifier qu'on rameute le ban et l'arrière-ban de la région, du pays, du Net ou du monde médical. Une 'tite coupure. Un peu de jardinage (oui, l'idée n'était pas des plus judicieuses, j'en conviens) et le bobo s'infecte.













boxOn est très-très loin de l'amputation ! Mais non : le médecin de famille appelle son confrère spécialiste en traumatologie des mains. Lequel exige de m'ausculter dans l'urgence, hier matin. Il faut opérer, ouvrir, évacuer le liquide malin, refermer. Bon, je tends mon bras... Mais non !





Il lui faut un bloc opératoire ! Une anesthésie générale ! Trois infirmières ! Un anesthésiste ! Une chambre pour 48 heures ! Mon estomac à jeun ! Une opération qui va coûter bonbon... Juste pour une petite incision à la con ? Un simple scalpel et un minimum d'hygiène, ça aurait pas suffit, chez le généraliste ? Je rentre demain dans cette clinique. Seulement demain parce que, en plus, il faut des papiers en règle !
mur

1 commentaire:

André a dit…

Je compatis. Me suis planté un couteau de cuisine dans la paume en voulant séparer deux filets de poisson surgelé. C'était Vendredi saint (quête inconsciente de stigmate?) et la blessure m'empêche encore de faire certains gestes. Surtout en jardinage et dans les exercices de yoga. Alors, je pense à toi. Exige au moins la présence d'un infirmier au réveil -- que tu saches ainsi que tu te trouves encore sur terre!