lundi 25 mars 2013

75 - Labyrinthe






25 jours. Rien ne passe. Rien.



Errer, vagabonder, divaguer, délirer : mes seules options dans le champ des possibles où je me perds. Chaque fin d'après-midi passée à arpenter de nouveau cette même route – alors sous la neige en janvier 1991 – jadis empruntée pour nous isoler du monde... n'être qu'à nous deux, seuls au monde.. Ou encore celle-ci qui chemine parmi les remparts de Maubeuge, qui mène à cet escalier dans lequel nous... Seul le froid idiot de cet hiver trop long m'interdit de m'allonger sur ce coin d'herbe, caché de tous, où nos corps se soudaient.





Divaguer comme un chien malheureux, hurlant de sourdes douleurs – paré à accepter toutes les avilissements pourvu qu'ils me distraient de ces routes du souvenir. Là, partout, où mon regard espère un soulagement du fardeau, l'ombre de Che-Nen façonne le décor telle une obsession obsédante.




André* me soufflait dans un message en forme de condoléances – maigre mais nécessaire consolation, (merci mon ami) – combien mes mots traçaient un labyrinthe compliqué à suivre. Seuls mes maux m'égarent.


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