De naissance, ma surdité fut un cocon. Mon occident m’a aussi appris une
certaine cécité au monde. Si lointains, guerres, conflits et tensions ne sont
que des échos – certes amers mais – étouffés. Où donc mes regards devront-ils
porter pour que je sois aujourd’hui apaisé ?
Tant de haines à ma porte me choque et trouble mon regard. Le monde se
désoccidentalise au même rythme que s’éloigne mon enfance. Nulle nostalgie. Juste le regret que mes yeux aient à voir un paysage trop flou.
L’incompréhension peint parfois ma mémoire à la façon d'une soif d'été.
Des larmes formeraient comme une pluie. Lourdes, mes paupières deviendraient
un écran où des souvenirs, une dernière fois, s’écraseraient. Les bons et les
mauvais, je suppose.
私の父 [Watashinochichi] : mon père.
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