Mon regard s'abreuve à d'olympiens fessiers de jeunes hommes sculptés dans un marbre hivernal. Ceux-là...(ou d'autres ?)...l'été me les dénudera de leurs sots oripeaux, tu crois ?
Et leurs nuques ? Que n'avez-vous comme moi admiré ces noueux piliers de mauvais garçons ! Qu'une main féminine seule s'octroie parfois, première caresse d'un excitant prélude dont je suis à jamais banni.
Et le timbre grave de leurs voix ? De ces sons qui endorment leur enfant chaque soir. Ou les grondent. Ou qui geignent en souffles haletés à l'oreille de leurs amours. Mon sexe encore gonflé de leurs murmures imaginés.
Pour ne conserver quoi, au final ? Deux malheureux clichés volés. Au portable, à la hâte. L'un dans une pharmacie. L'autre à la caisse d'un hypermarché. D'où me vient cette obsédante obstination à vouloir tout retenir ?
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