La droite caresse puis claque, pince, tord, pénètre, ressort, me laboure –
sourde à mes plaintes étouffées par la gauche dont les doigts m’emplissent la
bouche.
Son odeur musquée masque mal la violence de son retour. Ma peau – son absence
de dix-sept jours, Farid l’a rendue amnésique – accepte avec délectation cette
autorité jouée. Quel territoire doit-il outrageusement marquer comme le sien
pour user de tant de violences ?
A son habitude, la douche ensuite le disculpe de tout tort. C’est moi qui –
en docile hôte habile – l’essuie, le rhabille, lui ouvre la porte – nous souhaitant
de bientôt nous revoir.
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