Tal Abīb
est avant tout une sonorité. Un mot murmuré à mon oreille par un Arabe.
Un inconnu. Un rendez-vous chuchoté en toute hâte dans une salle
presque vide du Musée d'Art Islamique de Jérusalem, sur HaPalmach.
L'homme, la trentaine virile, me décocha un sourire barré de son majeur
droit : chut !
Descendu au Hilton de Tel-Aviv, sa plage s'est immédiatement imposée comme une évidence.
Aussi évident que de visiter ce musée L.A. Mayer en pleine ville sainte ! Comment ne pas adhérer à cet endroit ? Dans un pays où tout peut basculer d'un instant à l'autre, où des murs s'érigent bêtement pour séparer les Hommes, la plage Hilton est forcément the place to be ! Là se retrouvent Israéliens, Arabes, Musulmans, Juifs, Chrétiens. Où se mêlent le Rien, le Tout, le Peu, le Trop.
Aussi évident que de visiter ce musée L.A. Mayer en pleine ville sainte ! Comment ne pas adhérer à cet endroit ? Dans un pays où tout peut basculer d'un instant à l'autre, où des murs s'érigent bêtement pour séparer les Hommes, la plage Hilton est forcément the place to be ! Là se retrouvent Israéliens, Arabes, Musulmans, Juifs, Chrétiens. Où se mêlent le Rien, le Tout, le Peu, le Trop.
Mourad, l'arabe du musée me lance : « Mais attends ! La semaine prochaine, c'est la Gay Pride à Tal Abīb !
Tu n'as encore rien vu ! » J'y resterai une semaine de plus, donc. Pour
la fête. Pour le mélange. Pour la paix. Pour Mourad aussi, bien-sûr.
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