dimanche 10 juin 2012

30 – 隔膜 Malentendu (partie 3/3) : La fatigue

p228 


Maki est parti. La porte a claqué ? Même pas ! Cruelle douceur. Des larmes. Les miennes, entrecoupées de hoquets. Monde sans valeur. Monde sans saveur. Les mots atones résonnent dans mon tympan. Douleur muette. Maki, à jamais, parti. Trahi.

p226 


Mon père me manque. Me consoler de cette immonde tristesse. La fatigue, comme nécessaire, devient l'ossature, le squelette, la structure d'un quotidien liquide, informe, dégoûtant. Blessé.

p225 





Le malentendu éclairé. Maki est parti. La porte résonne encore à mes oreilles. Cruelle douleur stridente au dedans de ma poitrine. Indicible déchirement. Le monde s'émiette.

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