Maki
est parti. La porte a claqué ? Même pas ! Cruelle douceur. Des larmes.
Les miennes, entrecoupées de hoquets. Monde sans valeur. Monde sans
saveur. Les mots atones résonnent dans mon tympan. Douleur muette. Maki,
à jamais, parti. Trahi.
Mon
père me manque. Me consoler de cette immonde tristesse. La fatigue,
comme nécessaire, devient l'ossature, le squelette, la structure d'un
quotidien liquide, informe, dégoûtant. Blessé.
Le
malentendu éclairé. Maki est parti. La porte résonne encore à mes
oreilles. Cruelle douleur stridente au dedans de ma poitrine. Indicible
déchirement. Le monde s'émiette.
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