
Et
c'est un de ces moments d'extase, divin car il vous bombarde illico
dans un si lointain passé – et en même temps vous le présente si proche à
votre mémoire ! – que j'ai ressenti en papillonnant sur ce blog d'
André Depinge.
Une
rare impression...un peu comme la pression de la main paternelle qui
tenait la mienne lors des promenades en ville. Et cette même – rare –
douleur de la conscience indicible que la promenade aura une fin. Une
fin inéluctable...que les sons cadencés de nos pas ne résonneront plus
jamais ensemble. Et j'ai beau m'acharner, les soirs de colère, à
marteler le sol de mes talons rageurs : rien ne viendra plus combler ce
silence mortel de mes promenades d'orphelin.
Merci André pour ce moment très très rare. |
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