
La
vue de la porte d'entrée. Les sons des couloirs qui s'étouffent dès son
passage. L'odeur très particulière qui durcissait l'intérieur de mon
sexe dès que je tournais sur la gauche, vers les pissotières alignées le
long d'un mur de faïence blanche. L'idée d'y voir de dos, jambes
écartées, les deux mains plongeant vers le centre de son corps, un
étudiant. Huit années d'études et des rencontres fabuleusement sexuelles
malgré les peurs des années 80.

C'était
un mercredi en début d'après-midi. Je revenais d'une séance de sport où
les douches m'avaient tellement échaudé l'esprit avec tous ces corps
embués... Le cours de littérature comparée m'a semblé superflu. J'ai
conduit mes pas vers ce sous-sol, face aux amphis de Langues
Etrangères...
Et,
tel un tatouage indélébile, le premier de tous : tout en jeans, le dos
vouté, arqué sur son sexe lourd de trentenaire. Il me semblait vieux
mais viril. Moustachu. Attirant. Le premier qui a voulu me prendre. Le
premier qui est e
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